Voici un article écrit par notre ami Federico Vicentini, nous l'avons traduit et le publions avec son aimable autorisation.
Grazie per la tua gentilezza e la tua disponibilità.
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Texte repris du livret publicitaire de l’époque : L’exploration sous-marine s’est développée de manière spectaculaire dans les dernières années. Pour atteindre des profondeurs toujours plus importantes et pour pouvoir travailler en restant dans l’eau, l’homme a construit des cloches et des caissons. Dans ces espaces, les spécialistes vivent dans une atmosphère artificielle, constituée de mélanges de certains gaz dont une grande partie d’Hélium. Les molécules particulièrement fines et légères de ce mélange s’infiltrent lentement dans la montre, mais toutefois, sans en altérer le fonctionnement. A l’inverse, au moment de la décompression, le mélange de gaz doit pouvoir s’échapper rapidement pour ne pas provoquer l’explosion de la montre.
Pour réaliser cela, Rolex a munit d’une valve brevetée ‘gas escape valve’ son modèle le plus récent d’Oyster : le chronomètre Sea-Dweller, garanti étanche jusqu'à 610m de profondeur. Quelques prototypes de 1665 n’avaient ni de marquage sur le fond de boite, ni la valve a hélium. Le prototype présentait sur son cadran une seule ligne « SEA DWELLER » de couleur rouge, ainsi que la profondeur maximale qui avait déjà été atteinte avec la montre lors des tests, 500M-1650FT Ces rares prototypes n’ont jamais été commercialisés, mais uniquement mis à disposition de diverses sociétés d’immersions vers la fin de 1967- début 1968. Un de ces prototypes Sea-Dweller dit « single red », sans valve a hélium et sans gravure sur l’extérieur du fond de boite, a été donné a Robert Palmer Bradley en novembre 1968 par Westinghouse, une société de recherches sous-marine, pour sa contribution en tant que plongeur dans l'entreprise DeepStar 4000. Ci-dessous, une photo du légendaire 1665 de R.Bradley (fig1)
Grazie per la tua gentilezza e la tua disponibilità.
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Texte repris du livret publicitaire de l’époque : L’exploration sous-marine s’est développée de manière spectaculaire dans les dernières années. Pour atteindre des profondeurs toujours plus importantes et pour pouvoir travailler en restant dans l’eau, l’homme a construit des cloches et des caissons. Dans ces espaces, les spécialistes vivent dans une atmosphère artificielle, constituée de mélanges de certains gaz dont une grande partie d’Hélium. Les molécules particulièrement fines et légères de ce mélange s’infiltrent lentement dans la montre, mais toutefois, sans en altérer le fonctionnement. A l’inverse, au moment de la décompression, le mélange de gaz doit pouvoir s’échapper rapidement pour ne pas provoquer l’explosion de la montre.
Pour réaliser cela, Rolex a munit d’une valve brevetée ‘gas escape valve’ son modèle le plus récent d’Oyster : le chronomètre Sea-Dweller, garanti étanche jusqu'à 610m de profondeur. Quelques prototypes de 1665 n’avaient ni de marquage sur le fond de boite, ni la valve a hélium. Le prototype présentait sur son cadran une seule ligne « SEA DWELLER » de couleur rouge, ainsi que la profondeur maximale qui avait déjà été atteinte avec la montre lors des tests, 500M-1650FT Ces rares prototypes n’ont jamais été commercialisés, mais uniquement mis à disposition de diverses sociétés d’immersions vers la fin de 1967- début 1968. Un de ces prototypes Sea-Dweller dit « single red », sans valve a hélium et sans gravure sur l’extérieur du fond de boite, a été donné a Robert Palmer Bradley en novembre 1968 par Westinghouse, une société de recherches sous-marine, pour sa contribution en tant que plongeur dans l'entreprise DeepStar 4000. Ci-dessous, une photo du légendaire 1665 de R.Bradley (fig1)
Fig. 1 Credit BJS Online
Uniquement l’exemplaire de Bradley, et très peu d’autres, peuvent être considerés comme de ‘vrais prototypes’, car tous les autres 1665 ‘single red ‘ livrés par Rolex aux autres compagnies d’immersions furent dotés de la valve a hélium et de gravures sur le fond de boite.
Sur le fond des premiers 1665 avec valve, on trouve gravé, a l’aide d’un procédé d’electro-erosion ( Electrical Discharge Machining), "Oyster Gas Escape Valve" et opposé a ça, entre parenthèses : "(Patent Pending)", car a cette époque, nous sommes encore dans l’attente du brevet. A l’intérieur du fond de boite, on notera la gravure IV.67
Uniquement l’exemplaire de Bradley, et très peu d’autres, peuvent être considerés comme de ‘vrais prototypes’, car tous les autres 1665 ‘single red ‘ livrés par Rolex aux autres compagnies d’immersions furent dotés de la valve a hélium et de gravures sur le fond de boite.
Sur le fond des premiers 1665 avec valve, on trouve gravé, a l’aide d’un procédé d’electro-erosion ( Electrical Discharge Machining), "Oyster Gas Escape Valve" et opposé a ça, entre parenthèses : "(Patent Pending)", car a cette époque, nous sommes encore dans l’attente du brevet. A l’intérieur du fond de boite, on notera la gravure IV.67
Fig. 2 première version de fond pour boiter avec valve a hélium (courtesy of bjsonline.com)
Fig. 3 La particularité de la typographie des prototypes 1665
Un exemple de ‘single red ‘ avec valve a hélium et gravure sur le fond de boite, nous le trouvons publié à la page 158 du livre « Rolex Submariner Story » de Mondani-Ravagnani, le numéro de série est 1.602.922. Un autre exemplaire avec numéro de série 1.602.931 et valve a hélium que nous retrouvons dans le catalogue de vente aux enchères Antiquorum du 11 Novembre 2012. Avec la même typographie et marquage « single red », il y a eu très peu d’autres exemplaires, toujours produits afin d’être tester et distribués a de diverses sociétés sous-marines, avec numéros de série dans les 1.84Million, et avec des fonds sans numéros de séries a l’intérieur, mais seulement la date IV.67 (fig4)
Un exemple de ‘single red ‘ avec valve a hélium et gravure sur le fond de boite, nous le trouvons publié à la page 158 du livre « Rolex Submariner Story » de Mondani-Ravagnani, le numéro de série est 1.602.922. Un autre exemplaire avec numéro de série 1.602.931 et valve a hélium que nous retrouvons dans le catalogue de vente aux enchères Antiquorum du 11 Novembre 2012. Avec la même typographie et marquage « single red », il y a eu très peu d’autres exemplaires, toujours produits afin d’être tester et distribués a de diverses sociétés sous-marines, avec numéros de série dans les 1.84Million, et avec des fonds sans numéros de séries a l’intérieur, mais seulement la date IV.67 (fig4)
Fig. 4 (courtesy of bjsonline.com)
Sortons de la typographie des prototypes avec le marquage rouge qui n’est plus disposé sur une seule ligne, mais maintenant, sur deux lignes. Au mot « Sea-Dweller » vient s’ajouter le mot « Submariner ».Il apparait sur le catalogue de ventes aux enchères Antiquorum, on peut le considérer comme étant l’ancêtre de celui qui sera appelé le « double red », en effet, c’est la première fois que l’on voit apparaitre la profondeur "2000ft=610m" qui sera reprise sur les typographies suivantes, cela dit ces exemplaires seront eux aussi, extrêmement peu produits. Ce modèle est gravé du numéro de série 1.719.770 (fig 5 et 6), publié en page 159 du livre "Rolex Submariner Story", il dispose de la valve a hélium ainsi qu’un fond de boitier avec marquages externes, mais il existe également certains exemplaires sans marquages, comme le boitier récemment découvert avec cadran MKII et serial 1.721.685 (fond gravé IV.67 et absence de numéro de série)
Fig. 5 (courtesy of bjsonline.com)
Fig. 6 (courtesy of bjsonline.com)
Apres, ces deux premières variantes, nous trouvons successivement, Quatre typographies différentes ainsi que deux typographies de post production (service). Ces typographies sont appelées, dans le jargon des collectionneurs : ‘Mark’. La première typographie (MKI pour se comprendre) arrive a la fin 1967 avec des numéros de series allant approximativement de 2.117.4xx e 2.128.2xx.. La particularité de ces versions (ainsi que les successives) sera l’apparition de « 2000 » collé au mot « Submariner » ( fig 7 et 8 )
Apres, ces deux premières variantes, nous trouvons successivement, Quatre typographies différentes ainsi que deux typographies de post production (service). Ces typographies sont appelées, dans le jargon des collectionneurs : ‘Mark’. La première typographie (MKI pour se comprendre) arrive a la fin 1967 avec des numéros de series allant approximativement de 2.117.4xx e 2.128.2xx.. La particularité de ces versions (ainsi que les successives) sera l’apparition de « 2000 » collé au mot « Submariner » ( fig 7 et 8 )
Fig. 7 Mark I
Fig. 8
Le MKI avait la particularité d’avoir le vernis rouge déposé sur une base blanche. Il n’est donc pas rare de voir cette ligne virer du rouge à l’orange, jusqu'à parfois même devenir complètement blanches. Le fond du cadran était semi-brillant. Un autre trait caractéristique de ce cadran est d’avoir les deux lignes rouges de la même hauteur. Les boitiers étaient généralement dotés de la valve a hélium, cependant, il est arrivé d’en trouver sans. Exemple d’un cadran MKI, avec marquages rouges qui ont pratiquement perdu leur intensité pour devenir tous blancs. (fig 9)
Le MKI avait la particularité d’avoir le vernis rouge déposé sur une base blanche. Il n’est donc pas rare de voir cette ligne virer du rouge à l’orange, jusqu'à parfois même devenir complètement blanches. Le fond du cadran était semi-brillant. Un autre trait caractéristique de ce cadran est d’avoir les deux lignes rouges de la même hauteur. Les boitiers étaient généralement dotés de la valve a hélium, cependant, il est arrivé d’en trouver sans. Exemple d’un cadran MKI, avec marquages rouges qui ont pratiquement perdu leur intensité pour devenir tous blancs. (fig 9)
Fig. 9
Fig. 10 particularité de la couronne du Mark I
Les fonds de n’importe quel MK I (a l’exception de ceux qui ont le boitier sans valve) portent l’inscription “OYSTER GAS ESCAPE VALVE (PATENT PENDING)” de forme circulaire et le marquage Rolex de travers (fig 11a) A l’intérieur des fonds on remarque la référence 1665, la date IV.67, ainsi que les 3 derniers chiffres du serial (fig 11b)
Les fonds de n’importe quel MK I (a l’exception de ceux qui ont le boitier sans valve) portent l’inscription “OYSTER GAS ESCAPE VALVE (PATENT PENDING)” de forme circulaire et le marquage Rolex de travers (fig 11a) A l’intérieur des fonds on remarque la référence 1665, la date IV.67, ainsi que les 3 derniers chiffres du serial (fig 11b)
Fig. 11A
Fig. 11B
Pendant peu de mois, jusqu'aux premiers mois de l’année 1968 furent produits approximativement 115 exemplaires de MKI, donnés en cadeau exclusivement à de grandes sociétés d’immersions aux quatre coins du monde, dans le but de pouvoir tester le nouveau modèle Sea Dweller et de rendre un rapport a Rolex concernant les résultats obtenus, tout cela en vue d’élaborer ce qui deviendra la version commerciale. Au dos du cadran, la gravure Singer (fig 12)
Pendant peu de mois, jusqu'aux premiers mois de l’année 1968 furent produits approximativement 115 exemplaires de MKI, donnés en cadeau exclusivement à de grandes sociétés d’immersions aux quatre coins du monde, dans le but de pouvoir tester le nouveau modèle Sea Dweller et de rendre un rapport a Rolex concernant les résultats obtenus, tout cela en vue d’élaborer ce qui deviendra la version commerciale. Au dos du cadran, la gravure Singer (fig 12)
Fig. 12
La première version de 1665 mise sur le marché a été le MKII, pour la typographie de ce cadran, le tampon n’est pas le même, de plus, en raison du type de mélange bien particulier pour le fond de cadran, le noir tendait, avec le temps, à virer, jusqu'à présenter une teinte fumée, allant jusqu'à marron/chocolat (fig. 13a et b, 14 et 15).
La première version de 1665 mise sur le marché a été le MKII, pour la typographie de ce cadran, le tampon n’est pas le même, de plus, en raison du type de mélange bien particulier pour le fond de cadran, le noir tendait, avec le temps, à virer, jusqu'à présenter une teinte fumée, allant jusqu'à marron/chocolat (fig. 13a et b, 14 et 15).
Fig. 13 A
Fig. 13B
Fig. 14
Fig. 15
Le range de serials du MKII vont de 1.71X.XXX a 3.306.1XX (3.5XX.XXX selon certaines archives américaines) Donc de la fin de l’année 1967 jusqu’aux premiers mois de 1972. Tous les fonds des MKII reçoivent à l’extérieur, indifféremment du pays d’où ils ont été commercialisés, soit le marquage « patent Pending » (avec serial en 2.247.9XX) soit « Rolex Patent » Exception faite des serials 2.117.4xx, 2.128.2xx et 2.247.9xx, tous les fonds 1665 ne présentent pas le marquage « patent Pending » mais « rolex patent ». En photo, la version beaucoup moins rare de l’extérieur d’un fond pour double red (fig. 16).
Pour accéder à la suite, cliquez sur ce lien:
http://www.rilogi.com/ROLEX-SEA-DWELLER-1665-L-EVOLUTION-PART-II_a108.html
Le range de serials du MKII vont de 1.71X.XXX a 3.306.1XX (3.5XX.XXX selon certaines archives américaines) Donc de la fin de l’année 1967 jusqu’aux premiers mois de 1972. Tous les fonds des MKII reçoivent à l’extérieur, indifféremment du pays d’où ils ont été commercialisés, soit le marquage « patent Pending » (avec serial en 2.247.9XX) soit « Rolex Patent » Exception faite des serials 2.117.4xx, 2.128.2xx et 2.247.9xx, tous les fonds 1665 ne présentent pas le marquage « patent Pending » mais « rolex patent ». En photo, la version beaucoup moins rare de l’extérieur d’un fond pour double red (fig. 16).
Pour accéder à la suite, cliquez sur ce lien:
http://www.rilogi.com/ROLEX-SEA-DWELLER-1665-L-EVOLUTION-PART-II_a108.html